L’objectif de 1,5 °C doit nous permettre d’éviter d’autres événements climatiques extrêmes, ainsi que les famines et autres catastrophes qui en découlent. Mais l’ampleur des mesures actuelles de protection du climat et la vitesse avec laquelle elles sont mises en œuvre sont insuffisantes. Chaque dixième de degré supplémentaire a des répercussions dramatiques pour le climat et pour la vie terrestre. Ainsi, une augmentation de 1,5 à 1,6 °C entraînerait une élévation du niveau de la mer de 30 cm. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU (GIEC), une hausse de 2 °C générerait quant à elle une diminution de trois millions de tonnes des réserves de poissons ainsi que des pertes de récoltes pouvant aller jusqu’à 7 %. Ces pertes se font déjà sentir chez les pêcheuses, les pêcheurs et les paysan·ne·s des pays de nos projets. Pour les populations du Sud, l’augmentation des événements climatiques extrêmes, tels que les fortes précipitations et les longues périodes de sécheresse, signifie notamment une hausse de la famine, des maladies et des décès, et oblige les personnes à quitter leur pays.
Selon le GIEC, les cinq leviers pour plus de justice climatique sont le développement de l’énergie solaire et éolienne, la protection des écosystèmes, le reboisement, l’efficience énergétique et l’alimentation durable. Ensemble, nous devons aussi remettre en question les structures et les conditions actuelles et les modifier. Nous pouvons nous engager politiquement pour des personnes et des lois qui protègent le climat. Nous pouvons réfléchir à nos habitudes individuelles et les modifier. Et nous pouvons soutenir des projets qui permettent aux personnes dans les pays du Sud de vivre dans la dignité. Vous trouverez ici des exemples de projets de l’EPER et d’Action de Carême :