Guatemala - Une population qui s’unit pour défendre ses droits

Au Guatemala, les périodes de sécheresse, les ouragans et les éruptions volcaniques rendent la culture de légumes, de maïs et de café de plus en plus difficile. Les problèmes rencontrés par la population rurale ne cessent de s’aggraver. Et l’État ne lui fournit aucune aide.

Les communautés autochtones opprimées par le gouvernement

Alors que 80 % de la population autochtone guatémaltèque vit en dessous du seuil de pauvreté, l’État ne réagit pas. Au contraire, il protège les personnes corrompues et soutient des projets miniers et des monocultures de palmiers à huile et de canne à sucre, qui entraînent l’expulsion de nombreuses familles paysannes de leurs terres ancestrales. Cette situation met de plus en plus sous pression les individus et les organisations qui défendent l’environnement et les droits humains.

Ce que font Action de Carême et l'EPER

Les projets d’Action de Carême renforcent l’identité culturelle maya et la formation politique des communautés autochtones, afin qu’elles puissent revendiquer leurs droits tant individuels que collectifs. Fortes de cette nouvelle assurance, elles réclament les titres fonciers, les écoles et les centres médicaux auxquelles elles ont droit. Parallèlement, elles redonnent vie à leurs méthodes de culture traditionnelles tout en les complétant par des approches agroécologiques. Cela leur permet d’augmenter leurs rendements agricoles et d’améliorer leurs revenus grâce à la commercialisation de leurs produits.

Ce que vous pouvez faire

Vous pouvez soutenir notre travail en faisant un don. Vous permettrez ainsi à des personnes au Guatemala, aux Philippines et dans d’autres pays du Sud de faire valoir leurs droits et de lutter contre les conséquences des changements climatiques, à l’échelle locale, nationale et internationale. Un grand merci !

Quelles sont les conséquences des changements climatiques dans d’autres régions du monde ?

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