Qu’est-ce que cela change ?

Sincèrement, je veux bien réduire ma consommation, privilégier le local, voire moins prendre l’avion même si j’en ai les moyens. Néanmoins, vu le caractère minime de ma contribution, n’est-ce pas à l’autre de faire le premier pas ? La question a ceci d’arrangeant qu’elle me permet de ne rien modifier. Et cela, tant que mon cet·te autre ne montrera pas l’exemple, surtout s’il ou elle dispose de plus de moyens que moi, surtout s’il s’agit de l’État. Je lui cède donc la priorité.

Le problème, c’est qu’au plus profond de l’humain, il n’y a pas de priorité, sinon celle de la vie. Alors pourquoi tergiverser et attendre pour m’engager alors que mes enfants et petits-enfants comptent sur moi ?