Il y a bien longtemps, la foule était là, des rameaux à la main. Elle saluait celui qui arrivait à dos d’âne, désarmé et pacifique. Celui qui parlait d’un Dieu qui détruit les armes et appelle à la paix sur Terre.

Aujourd’hui, la foule est là, des rameaux à la main. Elle parle de celui qui est venu à dos d’âne, désarmé et pacifique. Elle parle d’un Dieu qui détruit les armes et appelle à la paix sur Terre.

Aujourd’hui, la foule est là, des rameaux à la main. La guerre ne doit jamais devenir « acceptable ». Le budget pour l’armement ne doit pas être augmenté sans discussion. Nous ne devons pas accepter la destruction de l’environnement. Personne ne doit se résigner à la violence et à l’oppression.

Aujourd’hui, la foule est là, des rameaux à la main. Des millions de personnes unies par la pensée, aux quatre coins de la Terre. Parfois les larmes aux yeux, mais toujours portées par l’espoir.

Le dimanche des Rameaux marque l’entrée dans la Semaine sainte, la semaine liturgique la plus dense de l’année dans toutes les traditions chrétiennes. Le dimanche des Rameaux serait célébré depuis le VIIe siècle. Il commémore l’entrée de Jésus dans Jérusalem, où il est accueilli et célébré comme le Messie. Sur son passage, la foule brandit des branches de palmiers en son honneur. Dans l’iconographie chrétienne, Jésus est souvent représenté sur un âne.