Tout ce qui brille n’est pas or. Une étude menée par HEKS et Action de Carême analyse les conséquences de l’extraction d’or dans trois mines au Burkina Faso. Des atteintes aux droits humains à l’environnement sont constatées.
14’000 personnes qui ont dû quitter leurs terres. Nombre d’entre elles ont perdu leurs champs ainsi que l’accès à l’eau. Leurs récoltes se sont amenuisées, entraînant la faim. Cet or est raffiné en Suisse, notamment par l’entreprise Metalor, basée au bord du lac de Neuchâtel.
Quelle responsabilité portent les entreprises pour ces violations des droits humains? Que fait la Suisse, qui joue un rôle central dans le commerce globalisé de l’or?
L’étude avance la recommandation suivante: comme les mesures volontaires ne sont pas respectées, la Confédération doit obliger les multinationales à respecter les droits humains et l’environnement. L’initiative « Pour des multinationales responsables » montre la voie.
L’étude entière (pdf)
Le résumé de l’étude (pdf)