À satiété

Jésus et ses disciples ont erré, affamés, à travers champs, à la recherche d’un épi à glaner. Ils ont erré, affamés, à la recherche de leur pain de ce jour. Et c’est affamé que Jésus se met en route après le dimanche des Rameaux. Tout n’est que famine et désolation.

De temps en temps seulement – comme lors de ce dernier repas –, toutes et tous mangent à leur faim : à chacune et chacun un bon morceau de pain, à chacune et chacun un verre bien plein.

Le partage fait des miracles. Là où nous agissons pour que personne ne se couche le ventre vide, l’avenir peut prendre forme. À chacune et chacun un bon morceau de pain, à chacune et chacun un verre bien plein. « Vous ferez cela en mémoire de moi. » Jusqu’à la fin des temps.

Que fête-t-on le Jeudi saint ?

Le Jeudi saint porte ce nom, car il précède la fête de Pâques. Les chrétien·ne·s célèbrent la Cène, le dernier repas que Jésus partage avec ses disciples le soir précédant sa mort. Il s’agit d’un rituel central dans la chrétienté. Dans la tradition évangélique, le Jeudi saint était longtemps considéré comme plus important que le Vendredi saint.