Dans le cadre de la campagne oecuménique, Carole Pirker (RTS) a fait se rencontrer Pierre-Gilles Sthioul et Antoine Meier, les deux exploitants du domaine de Praz-Bonjour, à Blonay (VD) avec notre hôte de campagne Diary Ratsimanarihaj, ingénieure agronome à Madagascar. 

Les trois échangent sur leurs convictions en l’agroécologie.

Photo : Diary Ratsimanarihaj, ingénieure agronome à Madagascar (au centre) entourée de Pierre-Gilles Sthioul et Antoine Meier, les deux exploitants du domaine de Praz-Bonjour, à Blonay (VD).

Une après-midi pour rencontrer des agriculteur·trice·s en chemin vers l’agroécologie comme art de vivre et de cultiver dans le respect du climat.

Petit aperçu en vidéo de qui vous allez rencontrer et de leur passion :

 

Samedi 25 mars 2023
13h30 – 18h30
Ferme des Terres Rouges
1405 Pomy (VD)

 

Ce samedi 18 mars 2023, achetez une rose équitable sur l’un de nos 500 stands dans toute la Suisse. L’argent récolté financera nos projets d’aide au développement en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie.

Trouvez votre stand dès à présent sur notre carte ci-dessous :

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Roses virtuelles sur notre site « Give a rose »

Sur notre site « Give a Rose », vous pouvez acheter une fleur virtuelle ou même tout un bouquet.

Que ce soit par courriel, via Facebook ou Whatsapp, vous pouvez faire votre envoi à un ami ou une amie et lui joindre une dédicace. Cela, tout au long de l’année ! « Give a Rose » complète la vente de roses dans la rue de façon optimale : celui ou celle qui achète une vraie fleur peut aussi offrir une rose numérique sur le site. Toute rose achetée sera munie d’une étiquette avec un code grâce auquel vous pourrez obtenir gratuitement une rose virtuelle.

Il est également possible de faire don uniquement d’une fleur symbolique. La recette sera versée au projet œcuménique du Guatemala qui soutient les familles paysannes mayas pour qu’elles puissent se défendre contre l’accaparement de leurs terres.

Une après-midi pour découvrir l’agroécologie comme art de vivre et de cultiver dans le respect du climat.

Au programme, une visite guidée d’une ferme, suivie d’échanges avec des agro-écologistes du Nord et du Sud, d’un atelier participatif, et d’un temps de convivialité avec des produits locaux.

Tous nos événements

 

Les séances de lancement ont pour objectif de vous familiariser avec la thématique de la campagne et avec les actions ou les jeux qui y sont liés. Mais elles sont également l’occasion de nous revoir, de partager un moment ensemble et d’échanger.

Nous vous invitons à participer à la séances de lancement de votre canton qui aura lieu en présentiel. Une séance de lancement intercantonale en ligne sera également proposée.

Nous nous réjouissons de vous revoir à l’une de ces occasions.

Toutes les séances de lancement

Le Delta du Saloum est un delta du Sénégal à l’embouchure du fleuve Saloum qui se jette dans l’océan Atlantique Nord. Bien que patrimoine mondial de lʹUNESCO, ce magnifique site et sa mangrove sont en sursis. Notre hôte de campagne 2022, Shérif Cissé et son association APIL accompagne les populations locales avec des initiatives de conservation de lʹenvironnement qui appuient également lʹéconomie locale.

Adrien Zerbini (RTS) a rencontré Shérif Cissé

Durant son séjour en suisse du 19 mars au 4 avril 2022, Chérif Cissé a sillonné la Romandie pour partager son expérience terrain et ses connaissances en tant que spécialiste en environnement et gestion durable des ressources naturelles.

Il aura donné de nombreuses conférences et participé à des discussions pour faire avancer la cause de la justice climatique.

Toute l’équipe de campagne le remercie pour son engagement et sa collaboration. Nous avons eu énormément de plaisir à le rencontrer et à partager ses connaissances.

Compte rendu de Chérif Cissé

Rétrospective de son séjour

La politique climatique suisse stagne. Or, le temps presse. Ce n’est pas avec les instruments actuels que nous atteindrons les objectifs de demain. Si le réchauffement climatique dépasse 1,5° C, les dommages seront irréparables. Les populations les plus durement touchées par ce phénomène sont celles des pays du Sud, alors qu’elles y contribuent le moins.

Mme Sommaruga peut poser la première pierre de cet édifice. Vous pouvez le lui demander en signant notre carte postale

Découvrez le matériel et les dates importantes de la campagne oecuménique 2022 qui se déroulera du 2 mars au 17 avril 2022

Pour freiner le dérèglement climatique, il est urgent d’opérer une transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, sans en faire payer le prix aux pays les plus pauvres. Tel est le message clé de la Campagne œcuménique 2022 menée par Action de Carême, l’EPER et Être Partenaires qui reprennent le slogan « Justice climatique, maintenant ! ».

Les conséquences du dérèglement climatique telles que l’élévation du niveau des mers, les inondations, les vagues de chaleur et la fréquence plus élevée des sècheresses et des cyclones bouleversent déjà la vie de nombreuses populations dans les pays du Sud : elles accentuent la faim, les risques pour la santé et les conflits sociaux.

Responsable de plus de 70 %1 des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et de 78 %2 en Suisse, l’utilisation de combustibles fossiles fait partie des principales causes du dérèglement climatique. En consommant une quantité disproportionnée d’énergie fossile, les pays industrialisés sont ceux qui contribuent le plus au dérèglement climatique et qui sont les moins touches par ses conséquences, alors qu’ils vivent aux dépens des pays du Sud et des générations futures. L’injustice est double.

Pourtant, l’accès à l’énergie permet de réduire la pauvreté et s’avère essentiel pour préserver le droit à l’alimentation. Grupo Semillas, une organisation colombienne partenaire d’Action de Carême, relate que, dans la région de Tolima, une alimentation électrique insuffisante rend le stockage de la production de poisson impossible. Cela freine, à son tour, sa commercialisation et entrave l’amélioration durable des moyens de subsistance de la population locale.

La protection du climat et la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris exigent l’abandon progressif des combustibles fossiles et la transition complète vers les sources d’énergie renouvelables (éolienne, hydroélectrique et solaire). Encore faut-il que celles-ci soient produites dans le respect de l’environnement et de la justice sociale.

Non aux « fausses solutions »
Nombreux sont les projets énergétiques – y compris les projets d’énergies dites renouvelables – qui constituent de ≪ fausses solutions ≫ a la transition énergétique. En effet, ils entrainent des conflits et ne tiennent pas ou peu compte des droits et revendications légitimes des populations locales. S’ensuivent souvent des expulsions, la restriction des droits d’utilisation des terres communautaires ou la destruction des sites sacres des communautés autochtones. Même le droit fondamental à l’alimentation est bafoué. Les organisations partenaires d’Action de Carême dans le Mato Grosso au Brésil montrent, dans leurs rapports, que les projets hydroélectriques qui n’envisagent pas la participation des communautés locales peuvent avoir des conséquences dévastatrices. Ils empêchent notamment la migration des poissons. En conséquence, la communauté indigène de Manoki, pour ne citer qu’un exemple, ne parvient plus à pêcher dans les sites habituels et doit parcourir de longues distances pour se nourrir.

L’EPER fait des constats similaires en Indonésie ou des plantations industrielles de palmiers à huile sont créées pour produire des biocarburants dits durables. Pour ce faire, des forêts tropicales vitales sont défrichées. Les conséquences sont fatales pour le climat et pour les communautés qui n’ont d’autre choix que de quitter leurs habitations. 

Conformément aux objectifs de développement durable des Nations unies, la transition énergétique ne doit en aucun cas se faire au détriment des plus pauvres et doit constituer une opportunité et un moteur de développement pour les communautés défavorisées du monde entier. Dans son encyclique Laudato si’, le pape François appelle ≪ à écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres ≫. Autrement dit, les solutions techniques pour la transition énergétique doivent toujours être évaluées au regard de leurs conséquences écologiques et sociales.

Par ≪ énergies renouvelables ≫, Action de Carême et l’EPER entendent des solutions respectueuses du climat, socialement justes et tenant compte des intérêts des communautés locales qui doivent être impliquées dans la planification, la création et la production d’énergie, qui doit être considérée comme un bien commun. En ayant accès à une énergie produite de manière durable, la population locale pourra, par exemple, fabriquer des congélateurs a énergie solaire et bénéficier ainsi de nouvelles sources de revenu grâce à une meilleure préservation de leurs récoltes. La production d’énergies renouvelables peut contribuer à réduire la pauvreté tout en réalisant les objectifs de l’Accord de Paris.

Assumons nos responsabilités
En Suisse, nous devons assumer nos responsabilités en tant qu’actrices et acteurs de la crise climatique. Nous pouvons toutes et tous nous approvisionner en énergie à partir des sources les plus propres possibles, réduire notre consommation (électricité, carburant, chauffage, etc.) et tenir compte du lieu de production des biens de consommation (par ex. les denrées alimentaires et les appareils électroniques) au sein de notre pays comme à l’étranger.

Le Conseil fédéral a décidé que la Suisse devait atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. En collaboration avec l’Alliance climatique, Action de Carême et l’EPER demandent au Parlement de viser cet objectif d’ici 2040 de façon linéaire. Puisque la Suisse a les moyens techniques et financiers de réaliser cet objectif, elle devrait montrer l’exemple en se passant complètement des combustibles fossiles. Ainsi nous soutiendrons de manière pertinente la cause de la justice climatique.

Raviver son souffle

Des ateliers, conférences, causeries, rencontres et un spectacle pour explorer les liens entre la pratique du jeûne et l’engagement pour la transition.

Envie d’explorer l’intuition selon laquelle le jeûne peut être une clé de transition intérieure, qui renforce ou ouvre sur un engagement citoyen pour le Vivant, la justice climatique ou le droit à l’alimentation ? Rejoignez-nous dans cet espace de rencontre et de dialogue entre des personnes engagées pour la transition et peu familières à la pratique du jeûne et des personnes jeûnant fréquemment et vivant avec une intensité variable cette pratique comme un chemin pour la transition écologique.

Une occasion d’approfondir ses connaissances, d’expérimenter, de participer à des discussions et de créer des liens !

La boulangerie Bidlingmeyer à Chexbres participe à l’action Pain du partage depuis des années. Jean-Marc Bidlingmeyer partage les raisons qui le motivent à s’engager pour soutenir les populations des pays du Sud.

© Photo Jérôme Klotz

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Sur la carte ci-dessous, trouvez une boulangerie proche de chez vous et achetez un Pain du partage. L’argent récolté sert à financer nos projets de développement dans les pays du Sud. Nous vous remercions pour votre soutien. Liste des boulangeries au format PDF

Davide Pesenti s’est pris au jeu, en compagnie de Natacha Forte et Elodie Sierro, deux actrices de la Campagne œcuménique 2021 des œuvres d’entraide Action de carême et HEKS. Une façon de faire comprendre les souffrances que le réchauffement de la planète engendre déjà auprès des populations du Sud.

Le sociologue des religions Christophe Monnot apporte son expertise sur l’implication des Églises dans ce dossier.

La journée d’action aura certainement lieu compte tenu de la situation sanitaire actuelle et des dispositions du Conseil fédéral.

Nous faisons référence entre autres à l’extrait suivant des mesures et ordonnances de la Confédération : Marchés : les marchés peuvent avoir lieu à l’intérieur et à l’extérieur. Les foires restent interdites. Veuillez également prendre connaissance des règlements de votre canton.

Nous espérons que cette journée d’action sera couronnée de succès.

À l’occasion de la Journée de la femme, nous remercions les milliers de femmes qui participent à nos projets pour la justice climatique.

Les premières victimes du réchauffement sont les pays qui y ont le moins contribué. Pendant la Campagne œcuménique 2021, Action de Carême et HEKS dénoncent cette injustice et exigent de ceux qui contribuent le plus aux changements climatiques qu’ils assument leurs responsabilités.

La Banque nationale doit sortir des énergies fossiles

Lausanne, le 17 février 2021 – Alors qu’elles n’ont guère contribué au dérèglement climatique, des millions de personnes dans les pays du Sud voient leur existence menacée par des typhons, des inondations, des sécheresses et d’autres conséquences des changements climatiques. HEKS, Action de Carême et Être Partenaires revendiquent dès lors plus de justice climatique et exigent des principaux responsables de la crise climatique, dont la Banque nationale suisse, qu’ils assument davantage les conséquences de leurs actes.

À la fin de l’année 2019, la Banque nationale suisse (BNS) détenait près de six milliards de dollars en actions dans des entreprises qui produisent des énergies fossiles. L’institution finance de ce fait le rejet de 43 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an, soit un volume presque aussi important que les émissions intérieures de la Suisse. « La stratégie d’investissement mise en œuvre par la BNS favorise une trajectoire de réchauffement de quatre à six degrés », explique Miges Baumann, responsable de la politique de développement de HEKS, ajoutant : « cette fourchette dépasse largement le niveau inscrit dans l’accord de Paris sur le climat ».

Telles sont les raisons qui ont poussé Action de Carême, HEKS et Être Partenaires à lancer dans le cadre de la Campagne œcuménique 2021 une pétition qui appelle la BNS à se défaire de tous ses investissements dans les énergies fossiles. Il s’agirait là d’un signal fort lancé à la place financière suisse, car la BNS compte parmi les principaux investisseurs institutionnels mondiaux. En outre, la stratégie d’investissement appliquée actuellement par la banque va à l’encontre des propres directives de placement de l’institution, lesquelles l’empêchent d’investir dans des entreprises « qui violent massivement des droits humains fondamentaux ou qui causent de manière systématique de graves dommages à l’environnement ».

« Justice climatique, maintenant ! »

Placée sous la devise « Justice climatique, maintenant ! », la Campagne œcuménique 2021 entend sensibiliser à la situation dans les pays du Sud, où les personnes les plus défavorisées sont frappés de plein fouet par les conséquences des changements climatiques, alors qu’elles n’en sont pratiquement pas responsables. Ainsi, les 50 % les plus pauvres de la population mondiale ne génèrent que de 10 % des émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation, tandis que les 10 % les plus riches en produisent près de 50 %. « Il est donc impératif de promouvoir la justice climatique. C’est un principe avec lequel on ne transige pas », déclare Stefan Salzmann, responsable Justice climatique chez Action de Carême.

Aux Philippines, le dérèglement climatique a entraîné une forte hausse de la fréquence et de l’intensité des typhons. « On recense désormais 20 ouragans par an, dont cinq particulièrement destructeurs », rapporte Marieta Llanera, hôte de campagne* d’Action de Carême. Les communautés de pêcheurs et de pêcheuses installées le long des côtes, déjà défavorisées, sont les premières victimes de ces phénomènes, qui menacent en maints endroits leurs moyens de subsistance. Marieta Llanera indique que ces communautés doivent désormais adapter leurs activités et se concentrer davantage sur la production de légumes, ce qui pose notamment un problème culturel pour nombre d’entre elles.

En Indonésie, un pays possédant 81 000 kilomètres de côtes, le principal danger réside dans la hausse du niveau des mers. « Si le niveau des mers s’élève d’un mètre, 90 000 kilomètres carrés de terres seront perdus », alerte Yuyun Harmono, hôte de campagne* de HEKS, précisant que 23 millions de personnes seraient de la sorte condamnées à quitter leurs foyers. Les conséquences des changements climatiques se font déjà nettement ressentir sur la petite île de Pari, située au large de la côte de la capitale Jakarta : en 2020, Pari a subi par deux fois des inondations, ce qui ne s’était encore jamais produit auparavant. Yuyun Harmono souligne que les habitant·e·s voient leur existence menacée alors même que leur empreinte carbone est négligeable, ajoutant qu’il s’agit là d’une profonde injustice.

 

*En raison des mesures de lutte contre la crise sanitaire, les hôtes de la Campagne œcuménique, qui se rendent habituellement en Suisse pour l’occasion, ne pourront faire le déplacement cette année, mais prendront part aux manifestations à distance. Pour de plus amples informations, cliquez ici.

 

Dossier de presse à télécharger :

 

Renseignements :

 

Pour toute question générale concernant la campagne œcuménique :

 

 

Événements en ligne de la Campagne œcuménique :

 

Tables rondes :

6 mars : « La justice climatique et les banques suisses »

Avec Myriam Roth, co-présidente de l’Association suisse pour la protection du climat, Initiative pour les glaciers, Nicole Bardet, responsable financement, membre de la direction générale, Banque Alternative Suisse, Jean Philippe Viala, coordinateur du programme Haïti, Action de Carême. Modération : Yvan Maillard, responsable Justice climatique à HEKS

 

18 mars : « Comment se mobilise la société civile pour la justice climatique ? »

Avec Anne Mahrer, co-présidente des Aînées pour la protection du climat et ancienne conseillère nationale, Sonja Hediger, médecin généraliste, engagée dans la branche médicale d’Extinction Rebellion, Yvan Maillard, spécialiste en justice climatique, HEKS. Modération : Raïssa Larrosa, coordinatrice de la Campagne œcuménique.

 

Ateliers :

11 mars : « Justice climatique : imaginer des futurs désirables »

25 mars : « Goûter aux conversations carbone »

26 mars : « La fresque du climat » (en présentiel)

 

4 et 13 mars : Rencontres avec l’hôte de campagne des Philippines, Marieta Llanera

 

Renseignements et inscriptions

Lundi, 2 novembre, 10h15, centre de presse du palais fédéral

Participant-e-s :
Dick Marty, co-président du comité d’initiative et ancien conseiller aux États PLR
Chantal Peyer, membre du comité exécutif de l’initiative
Daniel Jositsch, conseiller aux États PS
Dominique de Buman, ancien président PDC du conseil national

 

Oui à l’initiative pour des multinationales responsables le 29 novembre

Les initiant-e-s de l’initiative pour des multinationales responsables ont présenté leurs arguments aujourd’hui à Berne. Celle-ci vise une évidence : les multinationales ayant leur siège en Suisse doivent être tenues de respecter les droits humains et les standards environnementaux internationaux, également à l’étranger. Si elles ne le font pas, elles doivent répondre des dommages causés.

Dans la ville péruvienne de Cerro de Pasco, l’eau, les sols et l’air sont contaminés. Glencore, le géant des matières premières zougois, y contrôle la société minière Volcan, qui fait partie des plus gros producteurs mondiaux de zinc, de plomb et d’argent. Mandatée en 2019 par le fonds souverain norvégien, la fondation « Climate Crime Analysis Center » a enquêté sur place en procédant à l’analyse de cheveux et d’images satellites. Dans sa conclusion, elle affirme que la charge élevée de métaux lourds issus de l’extraction minière est responsable des nombreux dommages à la santé subis par la population et de la pollution extrême de l’environnement. Les scientifiques ont en outre pu prouver que la charge en plomb chez les enfants s’est encore aggravée davantage depuis la reprise de la mine par Glencore.

Cet exemple est représentatif des violations des droits humains et des dommages environnementaux récurrents causés par quelques multinationales ayant leur siège en Suisse. Avec l’initiative pour des multinationales responsables, Glencore serait tenue de prendre des mesures contre cette pollution. Et les personnes lésées à Cerro de Pasco pourraient demander réparation ici en Suisse.

Une évidence au service des êtres humains sur place
Dick Marty, co-président du comité d’initiative, explique : « Notre initiative vise une évidence. Devoir assumer une responsabilité pour ses agissements est un principe fondamental de notre société et de notre État de droit. Quiconque cause un dommage doit répondre de ses actes. »

Les organisations non gouvernementales qui travaillent avec des partenaires dans des pays en développement connaissent très bien les conséquences désastreuses des activités de certaines multinationales. Chantal Peyer, membre du comité exécutif de l’initiative et experte économie et droits humains chez HEKS, a découvert les impacts des mines de cobalt de Glencore en République démocratique du Congo : fleuves pollués, régions entières dégradées, personnes blessées. Elle souligne : « Dans les pays avec de faibles structures étatiques, les personnes qui se défendent sont souvent menacées et la justice est corrompue. Il est donc primordial que les personnes concernées puissent demander réparation en Suisse. »

Pragmatique et efficace
En tant que membre de la Commission des affaires juridiques, le conseiller aux États PS et professeur de droit Daniel Jositsch a suivi les travaux du Parlement sur l’initiative pour des multinationales responsables. Il est convaincu que l’initiative suit un chemin pragmatique : « L’initiative permet d’obliger les quelques multinationales qui se moquent des droits humains et des standards environnementaux à enfin prendre leurs responsabilités. Et cela profite à toutes les entreprises suisses qui supportent aujourd’hui un désavantage concurrentiel parce qu’elles travaillent correctement. »

Large soutien
Outre 130 organisations de la société civile, 300 dirigeant-e-s d’entreprise, les Églises et des milliers de bénévoles réunis dans plus de 400 comités locaux, un comité bourgeois de 450 membres soutient l’initiative pour des multinationales responsables. Il est emmené par de nombreux représentant-e-s du PDC, ce qui se reflète également dans les positions des partis cantonaux : en Thurgovie, à Berne et à Genève, le PDC a récemment décidé de recommander le Oui. Rien de surprenant à cela selon Dominique de Buman, conseiller national PDC fribourgeois durant de longues années : « Pour moi et la grande majorité de notre base, il s’agit ici du cœur même de nos valeurs : la dignité de l’être humain. Il est évident que les multinationales ne doivent plus détourner le regard lorsque des régions entières sont polluées ou que des enfants sont contraints aux pires travaux. »

Au cours des jours et des semaines à venir, les initiant-e-s vont à nouveau redoubler d’efforts pour faire largement entendre leurs arguments. Des milliers de personnes qui soutiennent l’initiative ont commandé plus de 800’000 cartes postales afin d’informer personnellement leur entourage. Les comités locaux tiendront, là où ce sera possible, des stands dans les rues avec des concepts de protection et un journal de votation a pu être financé par une action de financement participatif. Dick Marty exprime son optimisme : « Je suis certain que nous réussirons à expliquer clairement aux votant-e-s les contre-vérités de la conseillère fédérale et des opposant-e-s. Finalement, la situation est claire : celles et ceux pour qui la vie des personnes au Nigeria ou au Pérou est aussi précieuse que celle des personnes en Suisse voteront Oui. »

 

Initiative pour des multinationales responsables
Tel : 031 390 93 36

Monbijoustrasse 31
Boîte postale
3001 Berne
www.initiative-multinationales.ch

 

Durant l’édition 2020 d’Alternatiba, Action de Carême et HEKS ont informé les passants et proposé des jeux ainsi que des ateliers de sensibilisation à notre empreinte carbone.

 

Cliquez sur les images pour les agrandir

Journée mondiale de l‘alimentation 2020 le 16 octobre 2020 au Eventforum Bern

Trient, dimanche 6 septembre 2020

Lors d’une cérémonie d’hommage, qui a eu lieu au pied du glacier du Trient, plus de 200 personnes ont commémoré les 500 glaciers qui ont déjà disparu en Suisse. En prélude à un mois décisif pour la politique climatique suisse, l’Alliance Climatique – soutenue par des organisations de développement et de protection de l’environnement – a attiré l’attention sur la gravité du réchauffement climatique. L’événement s’est terminé en musique et par une bénédiction du glacier.

Le conseiller communal de Trient (VS), Olivier Couach, observe le glacier du Trient depuis de nombreuses années. Il a affirmé que le glacier a reculé de 1’000 mètres depuis le début de l’ère industrielle, lors de la manifestation organisée par l’Alliance Climatique, Action de Carême, le Collectif BreakFree Suisse, Pain pour le Prochain et l’Initiative pour les glaciers. En Suisse, plus de 500 petits glaciers ont déjà disparu ces dernières années. Et si rien n’est fait pour endiguer la hausse des températures, l’imposant glacier du Trient lui-même pourrait disparaître d’ici 2100.

 

Mais le changement climatique menace aussi la civilisation humaine telle que nous la connaissons, en Suisse et dans le monde entier. Ce sont en premier lieu les populations les plus vulnérables dans les pays du Sud qui sont et seront les plus fortement impactées, comme l’a expliqué César Murangira, originaire du Rwanda : « Les pluies deviennent épisodiques et violentes causant des destructions d’habitations, de routes et de cultures. » De nombreux agriculteurs et agricultrices du Sud sont durement touché·e·s par le dérèglement climatique et n’ont pas les moyens d’y faire face. « La justice climatique requiert que les pays du Nord non seulement réduisent leurs émissions mais aussi soutiennent financièrement les populations du Sud pour s’y adapter », comme l’a rappelé Yvan Maillard Ardenti, de HEKS.

Mois chargé dans le domaine du climat 

Au pied du glacier du Trient, l’Alliance Climatique, les organisations de développement et de protection de l’environnement ont demandé aux parlementaires qui débattront de la loi sur le CO2 à partir du 7 septembre de mettre en œuvre des mesures fortes et efficaces pour réduire les émissions de CO2 de la Suisse. Le Prix Nobel de Chimie Jacques Dubochet a affirmé : « Il nous faut renoncer au plus vite aux énergies fossiles et nous débarrasser du cancer de la croissance effrénée ». 

Cet hommage aux glaciers a également marqué le début d’un mois de mobilisation pour le climat : le 4 septembre a eu lieu une grève nationale du climat. Le 20 septembre commencera une semaine de mobilisation organisée par une coalition formée de nombreuses organisations dont la Grève du climat, Extinction Rebellion ou Greenpeace. Le 22 septembre se déroulera le procès en appel des activistes climatiques qui ont joué au tennis dans une filiale de Credit Suisse à Lausanne.

Plus d’infos sur l’événement : https://www.alliance-climatique.ch/blog/trient

 

 

 

Cet événement de l’Alliance Climatique est organisé en collaboration avec Action de Carême, Collectif BreakFree Suisse, l’Initiative pour les glaciers et HEKS et soutenu par les Aînées pour la protection du climat, Artisans de la transition, ATE Valais, Bolivia Plurinacional CH, l’EPER, Extinction Rebellion, Grands-parents pour le climat, Greenpeace, Grève du Climat, Initiative des Alpes, œco Église et environnement, Protect Our Winters Suisse, Pro Vélo Valais, WWF Fribourg et Valais et WWF Youth.

 

Personnes de contact : 

Yvan Maillard Ardenti

Responsable justice climatique

HEKS et Alliance Climatique

079 267 01 09 

Regula Barben

Responsable de projet

Alliance Climatique

078 677 89 56

 

 

Lucerne, Berne et Genève, le 27 août 2020 – Le paradoxe est frappant : les paysans et paysannes, principaux pourvoyeurs de nourriture du monde, sont les premiers à souffrir de la faim et de l’extrême pauvreté dans de nombreux pays. Conscientes de cette situation, les Nations Unies ont adopté en 2018 une Déclaration* pour garantir leurs droits. La Suisse s’est engagée à la mettre en œuvre. Or, une étude mandatée par plusieurs ONG helvétiques montre que sa politique extérieure laisse beaucoup à désirer dans ce domaine. Ces organisations ont présenté aujourd’hui les résultats de l’étude aux offices fédéraux concernés.

La paysannerie familiale et les personnes travaillant dans des zones rurales sont les gardiennes de la sécurité alimentaire mondiale, mais aussi les principales victimes de la faim et de l’extrême pauvreté. Les politiques agricoles et commerciales de nombreux gouvernements ne font que peu de cas des droits et des besoins de la paysannerie et s’en remettent, pour l’alimentation, aux multinationales de l’agro-industrie.

La Confédération suisse a joué un rôle clé lors des négociations qui ont abouti à la Déclaration de 2018 sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales – un instrument international qui permet à ces derniers de faire valoir et de défendre leurs droits. Toutefois, l’étude en question montre que la Confédération doit améliorer la cohérence de domaines centraux de sa politique extérieure si elle entend contribuer à la concrétisation des droits des paysan·ne·s dans le monde entier.

L’orientation générale est correcte, mais il reste encore beaucoup à accomplir

L’étude mandatée par les organisations Action de Carême, CETIM, EPER, FIAN Suisse, HEKS, SWISSAID et Uniterre analyse, à la lumière de la Déclaration des Nations Unies, la politique extérieure de la Suisse dans le domaine du commerce, des semences, des droits fonciers et de la coopération au développement. Après en avoir exposé les lacunes, elle présente une liste de revendications.

Partisane du libre-échange, la Suisse n’en adopte pas moins certaines mesures pour protéger son agriculture. Cette politique axée sur la Suisse nuit toutefois aux paysanneries familiales des pays du Sud et va à l’encontre des droits que leur garantit la Déclaration des Nations Unies. Elle prive d’innombrables personnes de leurs droits, entre autres, à la terre, à la biodiversité et à un environnement propre et sain. Il incombe dès lors à la Suisse de procéder à un examen minutieux et de déterminer l’impact des accords de libre-échange, déjà en vigueur ou en préparation, sur les familles paysannes en Suisse et celles dans les pays signataires.

Il s’agit aussi de prendre l’initiative de promouvoir le droit des paysan·ne·s à participer aux négociations et modifier en conséquence les règles applicables. La Suisse doit en outre reconnaître clairement le droit aux semences et cesser de subordonner la signature d’accords de libre-échange à la promulgation de lois strictes en matière de protection des obtentions végétales.

Les paysan·ne·s sélectionnent, utilisent et reproduisent des semences depuis des millénaires, contribuant de la sorte à préserver la biodiversité. Par le biais de sa politique de développement, la Suisse doit promouvoir l’adoption de lois respectueuses des systèmes locaux de semences paysannes et renforcer ces derniers.

Les ONG ont présenté les résultats de l’étude lors de l’entretien tenu aujourd’hui avec des services fédéraux, et notamment le Département fédéral des affaires étrangères et l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle. Elles se sont félicitées de l’esprit d’ouverture des responsables politiques et espèrent poursuivre un dialogue constructif.

*Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales

 

Pour plus d’informations :

  • Ester Wolf, responsable droit à l’alimentation à HEKS, , 021 614 77 13, 076 481 06 01
  • Melik Özden, directeur du CETIM, , 022 731 59 63, 079 728 80 58

La Suisse, le Liechtenstein et la Norvège sapent le droit aux semences dans les pays du Sud

Finis les jeux de pouvoir de l’AELE contre le Sud !

Berne, le 9 juillet 2020 – Dans une lettre ouverte, 250 organisations de 60 pays demandent à la Suisse, à la Norvège et au Liechtenstein de cesser d’imposer aux pays du Sud des lois strictes sur la protection des obtentions végétales qu’ils ne respectent pas eux-mêmes. Cette demande des pays de l’AELE pour une protection stricte des variétés végétales – une sorte de protection par brevet des semences – restreint considérablement la libre utilisation des semences aux dépens des agriculteurs du Sud. Le droit à l’alimentation, la souveraineté alimentaire et la diversité agrobiologique sont menacés.

250 organisations du monde entier se sont adressées aux gouvernements de la Suisse, du Liechtenstein et de la Norvège pour leur faire part de leurs préoccupations concernant les systèmes de semences paysannes, qui sont un garant de la diversité agrobiologique et une ressource indispensable pour la sélection de nouvelles cultures. Elles demandent que l’exigence d’une législation sur la protection des obtentions végétales compatible avec l’UPOV 91 soit supprimée des mandats de négociation des futurs accords de libre-échange.

Depuis plus de vingt ans, les pays de l’Association européenne de libre-échange AELE (Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse) font pression dans leurs accords de libre-échange sur les pays du Sud pour qu’ils introduisent un droit de protection des variétés végétales conformément à l’accord international UPOV 91. Il en résulte une restriction disproportionnée des droits des agriculteurs à conserver, échanger et vendre des semences pour la prochaine saison de semis. Et ce malgré le fait que la Suisse, la Norvège et le Liechtenstein ne mettent pas en œuvre ces normes dans leur propre pays.

Ce « double standard » est d’autant plus choquant que, dans les pays du Sud, les systèmes de semences paysannes, qui sont ébranlés dans leurs fondements par les normes de l’UPOV, sont nettement plus importants pour la sécurité alimentaire et la sécurité des revenus qu’en Europe. Imposer ces normes aux pays du Sud, qui ont été négociées sans leur participation, est un diktat néocolonial. Les pays devraient pouvoir décider eux-mêmes des lois et des politiques relatives aux semences qui conviennent à leurs systèmes agricoles et aux besoins de leurs populations.

 

L’AELE négocie actuellement un accord avec la Malaisie. En février 2020, les droits de propriété intellectuelle, y compris la protection des obtentions végétales à l’UPOV 91, étaient également à l’ordre du jour. Dans le cas de la Malaisie en particulier, il est incompréhensible que les pays de l’AELE insistent sur l’UPOV 91. Le pays dispose déjà d’une loi sur la protection des obtentions végétales qui, dans un cadre limité, respecte également les droits des agriculteurs sur les semences. A la mi-juin, la « Coalition suisse pour le droit aux semences » a adressé une réponse au Secrétariat d’Etat à l’économie SECO dans laquelle elle exprime ses préoccupations et rejette son argument de la « sécurité de la place économique suisse ».

L’abandon des normes UPOV dans les accords de libre-échange serait une contribution importante à la réalisation des objectifs des Nations Unies en matière de développement durable, en particulier l’objectif n° 2, à savoir supprimer la faim et l’objectif n° 15, qui vise à enrayer la perte de la biodiversité.

 

Pour plus d’informations:

Communiqué de presse au format PDF

Pour la campagne oecuménique 2020, le coronavirus aura eu un grand impact négatif. En effet, la plupart des actions et événements prévus n’ont pu avoir lieu. Face à cette situation, les bénévoles qui nous soutiennent et nos deux œuvres ont fait preuve d’imagination pour, malgré tout, faire vivre cette campagne et donner de l’espoir et de la solidarité en ces temps difficiles.

Voici les initiatives réalisées :

50’000 roses pour les soignantes et les soignants

Le 20 mars 2020, HEKS et Action de Carême offrent des roses aux hôpitaux, aux maisons de retraite et aux EMS. Une partie des roses qui étaient destinées à récolter des fonds durant la Campagne oecuménique 2020 sera notamment distribuée au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Cette action alternative à la traditionnelle vente des roses équitables vise à remercier le personnel soignant pour son engagement dans cette situation de crise.

Message de remerciements d’une employée du CHUV

Tomates et origami

Le groupe Terre Nouvelle des paroisses réformées et catholiques La BARC et St-Etienne à Colombier a métamorphosé le set de table. Sans scotch ni ciseaux !

Les artisans ont utilisé l’enveloppe pour envoyer les sachets de graines accompagnés d’un mot d’explication et de la lettre de solidarité au SECO. Les destinataires n’avaient plus qu’à déplier l’enveloppe et ainsi trouver le set intact pour avoir la marche à suivre pour le semis des graines de tomates.

Une manière parmi d’autres de chasser la grise mine devant la suite d’annulations des projets paroissiaux pour cette période de campagne.

Petite soupe – grand effet

Puisqu’il n’était plus possible de se rendre aux soupes de carême, nous avons proposer aux personnes de faire leur soupe de carême chez elles !

Les sachets se commandent sur notre shop (ou les gens préparent leur soupe) et il ne reste plus qu’à manger sa soupe seul-e ou en très petit comité. Les personnes sont invitées à faire un don à nos organisations, soit online, soit par e-banking IBAN : CH70 0900 0000 6070 7707 2 ou bulletins de versement CCP 60-707707-2.

Le Répit – soupes solidaires

Le lieu d’accueil Le Répit à Lausanne a organisé trois journées de distribution de soupes aux plus démunis. HEKS et Action de Carême ont participé à cette action en mettant à disposition les soupes.

La grande difficulté résidait dans l’accueil des personnes et l’agencement des tables dans le respect des normes Covid-19.

Mini-projections solidaires « On s’ème »

Nous proposions aux personnes intéressées une soirée projection, chez eux, avec un sujet passionnant : les enjeux autour des semences et leurs conséquences sur la paysannerie.

Après avoir visionné le documentaire « La guerre des graines », les gens pouvait découvrir nos projets aide au développement liés aux enjeux autour des semences puis faire un don.

Interviews de notre hôte

Octavio Sanchez Escoto, hôte de la Campagne œcuménique 2020 d’Action de Carême, HEKS et Être Partenaires, aurait dû séjourner en Suisse du 17 au 29 mars et apporter son témoignage lors de nombreuses conférences et interventions.

Hélas, cela n’a pas été possible en raison de la crise sanitaire. Nous vous proposons donc de rencontrer Octavio à travers quatre vidéos que nous avons réalisées expressément pour vous. 

Chacun pour tous – RTS

L’émission « Chacun pour tous » de la RTS n’a pas hésité une seconde pour faire écho de notre campagne et des possibilités pour soutenir nos actions et nos projets. Nous les remercions chaleureusement pour leur engagement.

Pochette de carême à Attalens

Faute de pouvoir organiser leur soupe de carême, la paroisse d’Attalens proposait à ses fidèles de mettre dans une pochette de carême le montant qu’ils et elles auraient mis lors de la soupe.

Un grand merci pour leur réactivité et leur engagement.

Sensibiliser les jeunes

La Paroisse réformée de Delémont a mis beaucoup d’énergie pour partager la campagne avec les enfants des catés qui auraient vendu les roses, servi les soupes ou partagé un culte sur les semences. Elle a fait des envois de livrets personnalisés aux familles, accompagnés des graines et des sets de table de la Campagne, etc. 

La thématique de la campagne est également partagée sur la chaîne Youtube « La parenthèse ».

 

 

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Pain du partage

Les boulangeries ont joué le jeu avec la seule action qui a eu lieu malgré le coronavirus.

Nous remercions les boulangères et les boulangers pour leur soutien et leur engagement.

Lausanne, le 13 avril 2020Les semences doivent appartenir aux paysan·ne·s qui les utilisent : telle est la revendication qu’expriment plus de 2300 personnes de onze pays dans la lettre qu’elles ont envoyée au SECO. La participation à cette action, organisée par Action de Carême, HEKS et Être Partenaires dans le cadre de la Campagne œcuménique, a dépassé toutes les attentes.

 

Actuellement, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) négocie des accords de libre-échange avec plusieurs pays et exige notamment un régime de protection très strict des obtentions végétales. Cette demande provoque un tollé chez les petit·e·s paysan·ne·s, qui risquent de perdre la maîtrise de leurs semences : ces dernières semaines, le SECO a reçu environ 1300 lettres de protestation en provenance d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, sans compter les nombreuses missives solidaires postées en Suisse. En tout, ce ne sont pas moins de 2300 personnes de onze pays qui ont signé la protestation. « Les nombreuses réactions reçues d’un si grand nombre de pays montrent toute l’importance de ce thème pour les paysans et paysannes », souligne Tina Goethe, spécialiste du droit à l’alimentation chez HEKS.

 

Le SECO a publié une réponse officielle, dans laquelle il reconnaît la préoccupation légitime de paysan·ne·s du monde entier concernant leurs droits sur les semences et exprime sa disposition à « rechercher des solutions alternatives individuelles avec les pays partenaires ». Il ne précise toutefois pas les mesures concrètes que veut adopter la Suisse pour tenir compte de cette préoccupation. HEKS et Action de Carême continueront à se mobiliser pour que les accords de libre-échange n’exigent plus l’adoption de lois strictes en matière de protection des obtentions végétales ; elles le feront notamment dans le cadre de la nouvelle Coalition pour le droit aux semences, au sein de laquelle elles poursuivront, avec d’autres organisations, leurs efforts sur le thème de la campagne « Ensemble pour une agriculture qui préserve notre avenir ». Comme l’explique Claudia Fuhrer, spécialiste du droit à l’alimentation chez Action de Carême : « Qui contrôle les semences contrôle l’alimentation. Il est donc important que les petites paysannes et les petits paysans puissent continuer à disposer sans restriction des semences, dont les multinationales de l’agriculture ne doivent pas avoir le monopole. »

 

Le Covid-19 bouleverse la campagne

 

Fin février, peu de temps après le lancement de la Campagne œcuménique, la pandémie du coronavirus a paralysé la vie publique en Suisse, de sorte que nous avons dû annuler la plupart des soupes de carême, services religieux et tables rondes prévues. La vente des roses dans la rue, qui marque le début du printemps est, elle aussi, passée à la trappe, ce qui prive nos organisations de développement d’au moins un demi-million de francs pour leurs projets. Nous avons offert les 80 000 roses labellisées Max Havelaar déjà commandées à des EMS et à des hôpitaux, un geste qui a rencontré un large écho et ému un grand nombre de personnes.

Pour compenser ces annulations, nos organisations ont lancé en un temps record l’action « Petite soupe – grand effet », qui leur permet, depuis la mi-mars, d’envoyer des sachets de soupe aux membres qui les commandent en ligne. « Grâce à un grand effort collectif, nous avons pu proposer rapidement d’autres actions et ranimer ainsi l’esprit de la Campagne œcuménique », se félicite Bernd Nilles, directeur d’Action de Carême, qui ne cache malgré tout pas sa déception : « Il est tragique que, en raison des perturbations causées par le Covid-19, les dons destinés aux plus démunis aient fortement diminué. Durant le reste de l’année, nous mettrons tout en œuvre pour compenser ce manque à gagner ». Il faudra attendre les prochaines semaines pour déterminer l’impact de la pandémie sur les dons et quantifier le recul.

 

Pour Bernard DuPasquier, directeur de HEKS, tout n’est pas noir pour autant : « Je suis particulièrement frappé par l’élan de solidarité qui mobilise actuellement la Suisse », avoue-t-il, avant d’ajouter que cette solidarité ne doit pas se cantonner à notre pays, en raison de l’importance de l’engagement des organisations de développement au Sud.

 

 

Renseignements :

Tiziana Conti, responsable médias, Action de Carême, , 076 366 06 40

 

Réponse du SECO concernant la protection des obtentions végétales dans les accords de libre-échange :

https://www.seco.admin.ch/seco/fr/home/seco/stellungnahmen_medienbeitraege.html#1558394512

 

Galerie photos des signataires de la lettre :

https://voir-et-agir.ch/lettres/

 

Site internet de la Campagne œcuménique :

https://voir-et-agir.ch/

 

Le communiqué de presse en PDF : https://voir-et-agir.ch/content/uploads//2019/03/CP_fin-de-la-campagne_2020.pdf

Comment participer ?

 

Nous vous proposons une soirée projection, chez vous, avec un sujet passionnant : les enjeux autour des semences et leurs conséquences sur la paysannerie.

Pour votre soirée projection et pour nous soutenir, suivez les étapes ci-dessous :

Film / documentaire

La guerre des graines

Film documentaire, français, 2014, 52', dès 13 ans

Le documentaire entraîne le spectateur en Inde, en France et en Norvège auprès de paysan·ne·s qui, pour rester libres, cherchent une alternative aux graines de l’industrie. Il enquête aussi dans les couloirs du Parlement à Bruxelles où se jouent régulièrement des épisodes déterminants de la guerre des graines.

Projet 1

Droit aux semences : la situation au Honduras

Quatre interviews d'Octavio Sanchez du Honduras

Octavio Sanchez Escoto, hôte de la Campagne œcuménique 2020 d’Action de Carême, HEKS et Être Partenaires, aurait dû séjourner en Suisse du 17 au 29 mars et apporter son témoignage lors de nombreuses conférences et interventions. Hélas, cela n’a pas été possible en raison de la crise sanitaire actuelle. Nous vous proposons donc de rencontrer Octavio à travers quatre vidéos que nous avons réalisées expressément pour vous. 

Projet 2

Les semences, à l'origine de tout

Reportage en Afrique du Sud

Découvrez l’histoire fascinante de RWA (rural women assembly), un réseau de femmes paysannes qui se mobilisent dans toute l’Afrique pour un accès libre aux semences et la souveraineté alimentaire.

Votre boulanger participe peut-être à l’action Pain du partage ! Dans ce cas, vous pouvez laisser 50 centimes dans la tirelire sur son comptoir. Votre argent aidera les populations démunies d’Amérique du sud, d’Afrique et d’Asie. Trouvez votre boulanger sur notre carte.

Veuillez respecter les normes Covid-19

Découvrez les projets d’aide au développement que nous soutenons.

Octavio Sanchez Escoto, hôte de la Campagne œcuménique 2020 d’Action de Carême, HEKS et Être Partenaires, aurait dû séjourner en Suisse du 17 au 29 mars et apporter son témoignage lors de nombreuses conférences et interventions. Hélas, cela n’a pas été possible en raison de la crise sanitaire actuelle. Nous vous proposons donc de rencontrer Octavio à travers quatre vidéos que nous avons réalisées expressément pour vous. 

Originaire du Honduras, Octavio y dirige ANAFAE, un réseau qui s’engage pour la souveraineté alimentaire et l’agroécologie et lutte pour les droits des familles paysannes. Produisant 70 % des aliments consommés dans le monde, les familles paysannes voient aujourd’hui leur accès aux ressources – notamment aux semences locales – ainsi que la maîtrise de celles-ci mis en péril par les grands semenciers. Ces derniers visent, en effet, à s’accaparer le marché en leur interdisant d’échanger ou de vendre leurs semences et en les contraignant à acheter des semences industrielles vulnérables aux ravageurs et très gourmandes en engrais ainsi qu’en pesticides.

Bonne découverte !
NB : N’oubliez pas d’activer les sous-titres dans les paramètres qui s’affichent sur l’image dans YouTube.

LA SITUATION DE LA FAMILLE PAYSANNE AU HONDURAS (vidéo 1 de 4)

LE TRAVAIL D’ANAFAE AVEC LES FAMILLES D’AGRICULTEURS (Vidéo 2 de 4)

LES SEMENCES ET LES FAMILLES PAYSANNES (Vidéo 3 de 4)

CADRE JURIDIQUE DES SEMENCES AU HONDURAS (vidéo 4 sur 4)

Lausanne, le 20 mars 2020 – HEKS et Action de Carême offrent des roses aux hôpitaux, aux maisons de retraite et aux EMS. Une partie des roses qui étaient destinées à récolter des fonds durant la Campagne oecuménique 2020 sera notamment distribuée au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Cette action alternative à la traditionnelle vente des roses équitables vise à remercier le personnel soignant pour son engagement dans cette situation de crise.

Le samedi 21 mars, des centaines de bénévoles auraient dû vendre des roses portant le label Max Havelaar pour les deux organisations de développement Action de Carême et HEKS. Les recettes auraient été entièrement consacrées à leurs projets dans les pays du Sud. Malheureusement, en raison des circonstances liées à la pandémie de coronavirus, les roses ne pourront pas être vendues.

Afin d’éviter d’être gaspillées, les roses seront livrées cette après-midi au bâtiment principal du CHUV à l’attention du personnel en guise de remerciement pour tout le travail effectué. Dans les cantons de Zurich, Lucerne, Berne et Bâle, les roses seront également livrées à des maisons de retraite et des établissements médico-sociaux, en plus des hôpitaux. Les deux organisations de développement souhaitent ainsi exprimer leur solidarité aux personnes âgées et à celles qui sont hospitalisées et qui ne sont plus autorisées à recevoir des visites.

HEKS et Action de Carême remercient toutes les institutions participantes. « Nous sommes très impressionné·e·s par ce qui a pu être mis sur pied en trois jours. Ce n’est que grâce à leur réactivité et à leur manière de faire en toute simplicité, dans un moment où chacun est très sollicité, que cette action a été possible », déclare Pierre-Gilles Sthioul, coordinateur de la Campagne oecuménique.

Informations complémentaires :

 

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